Oscar, ou Oscar Scheller pour être plus précise est un artiste
londonien (malgré son nom germanique :)). Oscar a l’art dans la peau (des mains) étant
donné qu’il a fait des études de sculpture. Oscar a aussi la musique dans les oreilles
depuis tout petit, son papa ayant été membre d’un groupe de new wave des 70s : The Regents (7teen). Mais surtout, Oscar insuffle un vent rafraîchissant sur la
scène indie pop british.
Premier
album du jeunot, Cut and Paste a fait un joli clin d’œil à votre
fournisseur de découvertes en tout genre ;). A la première écoute de ses
pistes, je me suis dit, en me parlant à moi-même, que c’était vraiment pas mal.
Puis j’ai eu envie de l’écouter encore plus, et ça c’est bon signe. Oscar m’a mise de bonne humeur malgré son
chant mélancolique. Puis ses mélodies, elles restent dans la tête mais pas
comme un Ohrwurm agaçant. Sa voix qui sait être
profonde berce les vers de mes oreilles. Guitare, batterie et synthé font bon
ménage et la patte brit pose son empreinte sur les dix morceaux de l’opus. "Sometimes"
s’agite et se fait une place de choix dans les mémoires. C’est presque obsédant
et ça fait sautiller sur-place (bon, je pense que ça c’est juste moi).
L’ambiance se calme un peu pour "Be Good" et l’on sent déjà le spleen
entêtant qui se déverse dans "Feel it too". Les bonnes choses continuent dans un "Good Things" dubby et parlant (“We’re all waiting for good things to
happen. Everybody
knows it’s true”)". Only friend" combine harmonieusement la
voix grave d’Oscar à
celle, douce et cristalline, de Marika Hackman. Le délire
se poursuit et "Breaking my Phone" fait ressortir un petit grain de
folie bienvenu avant de sombrer dans la gorge profonde et morose de "Daffodil Days".
Le cafard rampe ensuite dans "Fifteen" alors qu’un faux air enjoué
plane sur "Beautiful Words", avant de tomber le masque pour
"Gone Forever".
Cut
and Paste ne cache pas
de message cryptique ni subliminal. C’est court, simple et direct. Un
couper/coller des sentiments de son auteur. Effet gloomy avec du peps ! C’est
un album à déguster sans se poser de questions. Une petite sucrerie sans prise
de tête et qui ne va pas sur les fesses. Profitez-en !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire