Bright star est comme un chocolat fourré à la
liqueur et enrobé dans un emballage brillant. Après l'ouverture un peu lente
pour faire durer le plaisir, le goût sucré nous emplit le temps d'une poésie et
on découvre le doux sentiment de l'amour naissant. Alors, quand on croit
atteindre l'extase, on tombe sur une saveur douce-amère puis on se sent enivré.
Les émotions s'entrechoquent et on est envoûté par des mots, de simples mots
mais de beaux mots qui clôturent une trop courte expérience.
Un poète mort trop jeune, un amour qui
n'a pu s'épanouir complètement et des images lumineuses, parfois sombres mais sublimes
qui emplissent de beauté nos rétines colorées. Jane Campion nous livre encore une fois de la
poésie en image, mais ici aussi en mots, car la poésie sous toutes ses formes
romantiques est bien le sujet de ce film.
"Bright star, would I were steadfast as thou art
Not in lone splendour hung aloft the night..."
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