Voilà encore une découverte fortuite
! En cherchant "Duel" un groupe de stoner qui devrait passer
près de chez moi, je tombe sur "Duels" groupe de rock indie,
et je pense même que j'ai gagné au change.
Duels est un groupe british formé en 2005
des restes d’un certain groupe SammyUSA (que je ne connais guère plus). La
bande autour des frères Foulger (Jon et Jim)
a seulement deux albums à son actif, mais tout deux ont été acclamés par la
presse: "one of Britain's most
ambitious groups" selon The
Guardian. Je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas traversé les frontières à
l’époque, ou peut-être que c’est moi qui suis passée à côté?!
Le premier opus, The Bright Lights And What I Should
Have Learned, sorti en 2006 est un régal et contient de belles pépites qui
nous replongent dans le rock brit des années 2000s tout en dégageant des
relents d’alternatif. Le premier single "Potential future"
commence fort et a été un succès en Angleterre. Le second, "Pressure on you" nous réveille les tympans
aux premières notes et en jette grave ! Un titre qui reste bien dans la tête.
Il y’a aussi "Things" qu’on a
l’impression de connaître tant elle nous parle de façon si simple, c’est
d’ailleurs mon premier coup de cœur du groupe. "Brothers and
sisters" charge bien l’atmosphère aussi avec la voix criarde de Jon... Bien d'autres titres ne
sont pas en reste et tous dégagent quelque chose. Un premier album donc bien
sympathique qui m’a donné envie d’en découvrir plus.
Le second
album, The Barbarians Move In est sorti deux ans plus tard et
continue sur la lancée du premier. Produit et entièrement mixé par le groupe
lui-même, il ne sortit d’abord qu’en version digitale. C’est un genre de
concept album against war (enfin d’après ce que j’ai saisi).
D’ailleurs, une critique de l’époque le présentait comme "The album for
armies to listen to before they go to war". Le premier titre "The furies"
envoie déjà du lourd. Ils viennent pour nous et on les suit avec plaisir. La
suite est tout aussi captivante ("Sleeping giants" par exemple). "Regeneration"
est le seul single sorti à l’époque et le choix était maitrisé car ce titre à
lui seul pourrait résumer la qualité de l’opus: un désespoir habité. Les textes
sont assez dark et dramatiques mais l’ambiance toujours prenante, comme dans
"Wolvesland":
"Our father, killer of men
Man of the world, everyone's friend
We love and we serve
And in the end we all get what we deserve."
L’album passe tout seul et se
termine sur un titre éponyme plein d’amertume… mais tout en douceur. En tout cas
une belle découverte tardive ces Duels.
Je m’enthousiasme peut-être pour pas grand-chose mais ça m’a instantanément
touchée et je ne m’en lasse pas. De l’indie rock chargé d'émotion, des
textes sombres et une musique qui s'apprécie à chaque écoute... La classe quoi !
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