These lines are
for you to know
What I felt many moons ago,
When fantasizing behind my window.
What I felt many moons ago,
When fantasizing behind my window.
Flying in the notes of your harp is so nice,
Travelling with the sound of your voice
To far-off lands, still has no price.
Mon amour pour Loreena McKennitt remonte déjà à plusieurs années. Sa
voix, sa musique, ses mots m’ont instantanément marqué et me transportent à
chaque écoute. Encore aujourd’hui, je ne peux passer quelques mois sans me
plonger dans l’un de ses albums grisants. Elle sait toujours calmer mon esprit,
même quand il est tourmenté, et elle m’emmène voguer au gré des vents.
Voyage sensoriel et mystique
!
Il faut dire que la Dame
connait son affaire, notamment dans le domaine celtique. Canadienne aux
origines irlandaises et écossaises, Loreena a vite développé une passion pour la
musique celtique et elle a appris à jouer de la harpe. Très intéressée par la
culture des peuples celtes, elle fait beaucoup de recherches avant de se lancer
dans la composition de ses albums. Cependant, réduire la musique de Loreena à une simple musique celtique
traditionnelle serait bien trop sommaire. Il est vrai que ses premiers grands
albums, Elemental et Parallel
Dreams, sont d’inspirations folkloriques et ils sont imprégnés de la culture
irlandaise qu’elle a su assimiler au cours de son voyage dans les vertes
contrées de l’Éire. Mais le côté celtique sera plus tard la base de bien
des mélanges, entre folk et world music. Ainsi, The Mask and Mirror porte les couleurs chaudes de Galicia et du Maroc, aux reflets celtiques et
arabes, alors que An Ancient
Muse est tissé au fil
oriental de la route de la soie.
Loreena est aussi une merveilleuse conteuse qui me raconte
des légendes et des histoires du temps des rois et des chevaliers. Je voyage au
cœur de la cour du roi Henri
VIII avec "Greensleeves",
célèbre ballade traditionnelle anglaise longtemps attribuée au roi lui-même
faisant la cour à sa belle Boleyn.
Je me passionne pour "Scarborough Fair" à travers cette ballade
moyenâgeuse immortelle. Je fêterais presque Noël au rythme de sa belle
interprétation du fameux chant chrétien "God Rest Ye
Merry, Gentlemen". Je ne peux m’empêcher de voir des images
défiler quand je l’entends chanter "The Highwayman" : ce
superbe poème narratif écrit par Alfred Noyes qui raconte l’histoire d'un bandit de
grand chemin et de son amour Bess,
fille d’un aubergiste. Ses intonations donnent vie aux personnages et c’est un
film que je vois en fermant les yeux. La chanteuse a cette capacité de faire
vivre les écrits, que ce soit du Shakespeare avec "Prospero’s speech" (épilogue de La Tempête), du Yeats avec
"The Stolen Child"
ou du Blake avec
une "Lullaby" qui me fait frissonner même sous
une grosse chaleur d’été. Mais il ne faut pas croire, Loreena écrit elle-même de bien belles choses
aussi. Pour preuve, la superbe "The Mystic’s Dream", qui enveloppe
notamment le film The Mists of Avalon d’une brume nébuleuse, s’accorde avec
les mystères de la légende arthurienne. Avec "Marrakesh Night
Market", nous déambulons avec elle dans les couloirs de ce
marché animé de la ville marocaine... Je pourrais en citer encore et encore.
Je ne me lasse pas de suivre cette voix enivrante qui a su trouver un chemin
tout tracé vers mon cœur enchanté.
Voyage sensoriel et magique !
You fill the dreams of my nights
With words turning into lights,
Twinkling and twirling in my sights.
Thank you Loreena <3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire