Un cerf-volant, un
parapluie jaune, une grosse peluche, des papillons, un monstre… Les accessoires
d’un conte moderne, drame horrifiant où le pire arrive dès les premiers pas,
sur le chemin sinueux de la vie de So-won.
Des
plaies et du sang, la douleur et la honte, la colère et la peine… Une pluie qui
soûle, des fluides qui coulent le long des joues et sur les draps. Regard muet
d’une So-won meurtrie.
Drame
humain, cauchemar soudain. Une épine dans le cœur saignant, lavée par un flot
de larmes brûlantes. Épreuve glaçante, lueur absente. Réveil abrupte d’une So-won altérée.
Après
les cris et les pleurs, les maux et les peurs, la danse reprend sur les rythmes
de la vie dans un réfrigérateur. Premiers sourires d’une So-won animée.
La
distance et le silence, l’embarras et la patience. Visages dissimulés et
langage aphone. Nul besoin de mots pour partager son amour. Ami imaginaire
d’une So-won lunaire.
La
vie reprendra ses droits, probablement, lentement, sûrement. Des droits qui ne
devraient pas être universels, parfois. Humanité à failles, problèmes de
taille. Courage d’une So-won blessée.
Le
bruit et la sueur, la grâce et la candeur. Tombent les masques, l’émotion est
vaste. Lien retrouvé, angoisse oubliée. L’innocence au bout du chemin de
l’école. La lumière dans les yeux de So-won.
Une
chaleur nouvelle, tendresse continuelle. Les épaules étaient là, disposées et
disponibles. Le monde n’est pas perdu, l’avenir n’est pas en ruines. Espoir
éclatant d’une So-won solaire.
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