mardi 14 février 2017

L'onirisme des lucioles - Vers la forêt des lucioles (2011)

Encore des lucioles :)
Vers la Forêt des Lucioles (Hotarubi no Mori e) est l'adaptation d'un manga one-shot de Yuki Midorikawa, connue notamment pour la création du non moins poétique Natsume Yuujinchou.

La luciole est aussi dans le prénom de l'héroïne, "Hotaru", qui se souvient de ses vacances d’été chez ses grands parents. Ces courts moments de bonheur dans une forêt enchantée qu’elle avait le privilège d’arpenter au côté de Gin. Gin, qu’elle l’a rencontré dans cette même forêt à l’âge de 6 ans. Depuis, chaque année elle attendait les vacances d’été avec impatience étant enfant, puis avec un petit pincement au cœur en grandissant. Mais Gin est un être spécial qui vit de magie et qui porte une malédiction qui lui interdit de toucher les humains au risque de disparaître…

Ce moyen métrage de Takahiro Omori nous emporte telle une poésie au cœur de ces doux moments, courts et intenses, que nos deux protagonistes partagent le temps d’une saison. Nous voyageons avec  Hotaru dans cette forêt en découvrant les "Yokai" qui y vivent. Nous la voyons grandir d’année en année, ainsi que ses sentiments pour Gin qui ne subit pas les effets du temps de la même façon. Mais la contrainte de ne pouvoir toucher l’être aimé devient alors de plus en plus douloureux…pour eux deux.

Une œuvre esthétiquement superbe au caractère poétique qui ne révolutionne surement pas grand-chose, mais elle a su me toucher par sa légèreté. Car ici les lucioles sont symbole d’espoir et de vie. Vivre le moment présent et profiter du temps passé ensemble. Une histoire certes éphémère mais qui tient une place importante, un peu comme un amour adolescent qui fait grandir notre cœur. Car même s’il pleur, il gardera en lui des souvenirs qui le réchauffent et lui rappelle que l’amour existe et qu’il est fait de petits moments partagés où l’on s’émerveille pour un rien avec des yeux remplis de poussières d’étoiles.

Ce petit film est une ode à la simplicité et à la tendresse qui raisonne aussi dans la musique qui l’accompagne (de Makoto Yoshimori). Ainsi, la douce mélodie "Natsu wo Mite ita" nous berce et clôt un rêve lumineux. Yukō!


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